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Aicha ou l'estrade d'une vie

Nom et prénom : AMADOU ABDOU Lekbira

 

Âge : 20 ans

 

Coordonnées : amadouabdoulekbira4@gmail.com ; +22799036136

 

Titre de l'œuvre : Aïcha ou l'estrade d'une vie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aïcha ou l'estrade d'une vie

 

Dans un monde où les ombres de la tragédie semblent se fondre dans la mélancolie des âmes tourmentées, une femme, dont le destin semblait lié à celui de son bien-aimé époux, fit face à l'inconcevable vérité de la perte irrévocable. Son nom, gravé dans les échos d'une existence maintenant brisée, était celui de Aïcha, une figure discrète mais forte, élevée dans la grâce des jours paisibles et repue de l'amour tendre de son cher mari Moctar.

Lorsque la nouvelle funeste atteignit ses tympans, tel un souffle glacial de l'au-delà, elle s'accrocha à l'espoir fragile d'un songe éveillé. Un soupir s'échappa de sa poitrine tandis qu'elle priait silencieusement pour que son époux chéri ne fût qu'endormi, que ses paupières closes dissimulassent le paisible sommeil d'une sieste éternelle.

Pourtant, la cruauté du destin, telle une lame acérée, trancha l'illusion fragile de ses prières. Le médecin, porteur de la sentence implacable de la Mort elle-même, lui susurra des mots d'une cruauté indicible.

- toute nos condoléances madame

Ces mots étaient les seuls que le médecin prononça,

Ces mots si cruels se disait Aïcha,ces mots qui lui brisent le cœur en milles morceaux de douleur. Les échos des sanglots d'Aïcha déchirants résonnaient dans les couloirs de l'hôpital.

Le moment vint où elle dut affronter la réalité implacable, là où gisait son mari,enveloppé dans le linceul immaculé de la mort. Son regard, empreint de la terreur de l'absence éternelle, se posa sur le visage jadis radieux. Une larme solitaire roula sur sa joue, marquant le début d'une éternelle séparation.

Perdue dans les limbes de sa douleur indicible, elle contemplant le vide abyssal qui s'ouvrait devant elle. Cinq enfants attendaient, innocents et vulnérables, confrontés à l'abîme béant de l'absence paternelle. Le fardeau de l'éducation, autrefois partagée, pesera désormais sur ses épaules chancelantes.

 

Aïcha, malgré la peur qui nouait son ventre, devait affronter la réalité avec courage.

    Quelques minutes plus tard

Les enfants franchirent le seuil de l'hôpital, leurs visages innocents marqués par l'angoisse de l'inconnu, elle rassembla ses dernières forces pour leur révéler le drame qui les avait frappés de plein fouet.

- Aissata, Abdoul Raouf, Adiza, María,et zeinabou appela t'elle successivement les nom de ses enfants

Un silence paisant s'installe

- Que se passe t'il maman demande zeinabou la cadette à sa mère

- Votre...votre

Les mots se perdirent dans les sanglots étouffés.

- Il nous a quitté

les étreintes réconfortantes devinrent le refuge dans la tempête dévastatrice de l'adversité. Les cœurs brisés se rejoignirent dans une communion de peine, fusionnant dans un ballet de larmes silencieuses qui scellait leur destin à jamais.

cinq mois s'étaient déjà écoulés depuis le départ éternel du mari d'Aïcha. La douleur imprégnait chaque pierre de sa demeure de ses larmes invisibles, figeant le temps et les souvenirs dans une mélancolie silencieuse.

Un matin brumeux, le bailleur, silhouette austère , décidait de faire une visite imprévue à Aïcha. Malheureusement, le destin cruel avait conduit la jeune femme à s'absenter pour aller travailler. Aïcha est une brillante infirmière qui travaille dans une clinique de la place à Niamey la capitale du Niger. Elle a repris le travail après cinq mois d'absence.

Le cœur inquiet, Aïcha était sortie de sa maison ignorant la menace pendante.

Arrivé chez Aïcha le bailleur d'un ton colérique pénétra dans la demeure

- où se trouve votre mère demanda t'il à zeinabou la fille cadette d'Aïcha

- elle est au travail monsieur

- Alors je vous charge d'informer votre mère que vous avez trois jours pour quitter cette maison!

- Que s'est-il passé demanda zeinabou

Mais en vain car le bailleur s'en est allé.

 

La tempête approchait, implacable et dévastatrice, prête à tout engloutir sur son passage, ne laissant derrière elle que ruines et désolation.

Portant le fardeau de sa douleur avec une dignité brisée, retourner au travail, dans l'environnement exigeant d'une infirmière, était le seul refuge qu'elle s'accordait. Les patientes réclamaient son dévouement, sa présence rassurante.

Ses précieuses alliées dans ce combat contre l'abîme, les sœurs d'âme Jamila et Saratou, veillent sur elle telles des gardiennes célestes. Unies par les liens du cœur, elles forment un trio fraternel, prêt à affronter les tempêtes qui menacent d'emporter l'âme fragile d'Aïcha.

En effet, Abdoul Raouf, le fils prodigue, a quitté la maison laissant Aïcha tourmentée par le pénible silence de son absence .

Aissata, la fille aînée d'Aïcha, se trouve ensorcelée par les promesses vaines d'un riche prétendant, Elhadj Mohamed, pour qui elle décida d'abandonner les études.

Sa troisième fille, Adiza la plus fragile depuis sa venue au monde se trouve être confrontée à des troubles psychologiques suite au décès de son père.

Quant à Maria la quatrième fille, le voile du destin l'a contrainte à quitter le domicile familial pour une vie sur le campus universitaire.

Seule , sa fille cadette Zeinabou, douce enfant au cœur tendre , demeure un baume apaisant pour l'âme meurtrie d'Aïcha.

 La nuit tombante Aïcha regagne le domicile familial trouvant sa cadette anxieuse. Zeinabou, se trouvait face à une tâche déchirante, celle de révéler à sa mère la manace du propriétaire exigeant leur départ sous trois jours.

Zeinabou enveloppa son cœur et confia la sinistre nouvelle.

Aïcha reçut le désarroi comme une vague inattendue, percutant les rivages de sa résistance. Les mots de sa fille résonnèrent dans l'air pesant, chargés de significations funestes. C'était cinq mois de loyers impayés qui s'érigeaient tels des sombres murs devant elles. Contre vents et marées, la mère consentit à n'en payer que deux, une goutte d'eau dans un océan de dettes, une lueur fugace dans les ténèbres.

Puis, tel un cavalier masqué d’antan, Elhadj Mohamed se présenta à leur porte, une proposition épineuse à la bouche. Il voulait épouser l'aînée, Aissata, en échange d'une manne de salut. Mais Aïcha, gardienne farouche de l'honneur de sa fille, repoussa avec fermeté cette transaction d'âmes souillées.

- Ma fille n'est pas à vendre crie Aïcha à Elhadj Mohamed

- Votre fille est amoureuse de moi et je vous offre une chance de vous sortir de la pauvreté rétorqua Elhadj Mohamed

- je préfère rester pauvre que de livrer ma fille à un prétendant comme vous, riposta Aïcha

- Alors qu'il en soit ainsi , menaça Elhadj Mohamed avant de quitter le domicile d'Aïcha.

Le temps a passé dans un tourbillon d'incertitudes et d'attentes oppressantes. Une semaine s'est écoulée sans nouvelle du bailleur. Le cœur d'Aïcha s'est alourdi d'une anxiété lancinante et elle a finalement cédé à la tentation de se rendre chez le bailleur pour en savoir plus sur son sort et celui de ses enfants.

Le bailleur accueillit Aïcha avec une bienveillance presque déconcertante, lui faisant oublier un instant ses craintes.

- Que me vaut cette visite madame Aïcha demanda le bailleur

- Je suis venue prendre de vos nouvelles et en même temps vous remettre cette enveloppe, elle ne contient que deux mois de loyer mais je vous promets de faire le maximum possible pour vous payer  le reste avec l'aide de Dieu, disais Aïcha

- Votre dette avait été payée par un monsieur la maison est à présent à vous répondit le bailleur

Un sentiment indescriptible envahit le coeur d'Aïcha,un sentiment de joie mélangé de doute

- Quoi? Que dites-vous? Qui a soldé ma dette, demanda t'elle

- Vous le saurez plus tôt que vous ne l'imaginez sur ce je vous souhaite une excellente journée madame Aïcha j'ai autre chose à faire.

Un voile d'interrogation flottait au-dessus de la conscience troublée d'Aïcha, alors qu'elle regagnait sa demeure, se laissant submerger par les tourments de la curiosité.

Quelques jours plus tard, El Hadj Mohamed fit irruption chez Aïcha, clamant devant elle que Aïssata était destinée à lui et qu'à partir de cet instant ils sont unis par les liens sacrés du mariage. Déconcertée par cette déclaration fantasque, Aïcha riposta avec fermeté.

- Êtes vous tombé sur la tête, ou bien vous vous êtes drogué ? Je vous ai bien dit que ma fille ne sera pas votre épouse mais vous refusez de l'accepter,ne m'obligez pas à appeler les autorités

 

El Hadj Mohamed répondit d'un rire sarcastique

- Ma très chère belle mère calmez-vous! car vous me faites mal aux oreilles dit Elhadj Mohamed

- Vous osez me menacer dans ma propre demeure? Demanda Aïcha

- votre fille et moi nous nous sommes mariés la semaine passée et elle a décidé de payer le bailleur avec sa dot et moi j'ai acheté votre maison comme cadeau de mariage à ma femme.

Elhadj Mohamed révéla à Aïcha la vérité amère. Abasourdie, Aïcha appela sa fille à la rejoindre, et dans un élan de colère mêlée de douleur, lui infligea une gifle cinglante. Les mots poignants qu'elle lui adressa résonnaient tels des éclats de cristal brisé dans l'atmosphère tendue de la pièce.

Désemparée, Aïcha questionna sa fille sur ses motivations, incrédule face à la révélation cruelle de la trahison d'El Hadj Mohamed.

- Oui maman je me suis mariée avec lui parceque tu ne m'as pas laissé le choix tu as catégoriquement refusé notre mariage,je ne comprends pas tes agissements Elhadj est une bonne personne en plus il est riche il peut subvenir à tous mes besoins, j'aime cet homme maman je l'aime,je l'aime, mais non toi tu as décidé de me pourrir la vie, alors maintenant ne t'en prends qu'à toi même car je vais aller vivre chez mon mari loin de toi.

Dans le crépuscule silencieux, Aissata, telle une colombe aux ailes alourdies, s'apprêta à prendre son envol, emportant avec elle les lambeaux d'une maternité déchue. Le regard désespéré d'Aïcha se perdit dans le vide de l'absence, l'ombre d'un adieu non prononcé planant tel un spectre sur les murs qui avaient vu grandir l'enfant chérie. Le cœur en lambeaux, l'âme en peine, elle resta seule, abandonnée par le destin, contemplant le vide laissé par le départ de sa chair et de son sang, une cicatrice invisible gravée dans les méandres de son existence tourmentée.

Le départ d'Aissata plongea Aïcha dans le désespoir, elle passa trois jours sans aller au travail,sans rien avaler ses larmes étaient ce qui l'a maintient debout.

Zeinabou était plongée dans le désespoir, elle ne pouvait rien faire pour soigner le coeur meurtri de sa mère.

''Pourquoi m'aviez-vous abandonnée, mes enfants?'' murmurait Aïcha souvent, le regard perdu dans l'horizon incertain de son chagrin.

Dans les méandres de ses pensées tourmentées, Aïcha se reprochait amèrement ses propres faiblesses. Avait-elle failli à sa mission de gardienne de la famille, incapable de préserver l'unité fragile qui les maintenait à flot après le départ de son époux ? Ces pensées la tourmentaient, comme des spectres du passé venus hanter sa conscience troublée.

Les jours, monotones et sombres, sans aucune nouvelle de ses enfants, Abdoul Raouf semblait s'être volatilisé, comme emporté par les vents invisibles de l'oubli. Maria, l'étudiante brillante au campus, s'était évaporée dans les brumes de l'indifférence, laissant un vide insoutenable dans le cœur maternel désespéré et déchiré. Quant à Aissata, l'aînée au destin mystérieux, elle avait choisi le mariage comme échappatoire laissant une mère attristée. Les jours s'étiraient longuement pour Aïcha, une mère en proie aux tourments d'une douleur, qui enveloppait chaque fibre de son être ,telle un linceul sombre.

La clinique était le seul endroit où elle pouvait un peu oublier ses peines. C'était trop beau pour être vrai disait Aïcha lorsque son téléphone sonne.

- Non ce n'est pas vrai, c'est une blague zeinabou tu sais que je n'aime pas les blagues

- Maman je suis désolée,je suis navrée

Zeinabou venait d'informer sa mère que Adiza a eu un accident

- Non je rentre tout de suite et j'aimerai vous trouvez à la maison Adiza et toi m'ai je bien fait comprendre

Malheureusement Aïcha n'est pas au bout de ses surprises car,elle vient de perdre sa fille Adiza.

Aïcha se précipite pour rentrer, elle quitte le travail sans informer personne.

Arrivée dans son quartier elle trouve une foule de personnes qui entoure le carrefour qui mène à sa maison, les battements de son cœur se font entendre à des kilomètres

Elle s'approche de la foule avec hésitation et lorsque qu'elle vu zeinabou au chevet d'Adiza dans une mare de sang

- Non non ce n'est pas possible ce n'est pas possible

Comme une mer agitée, la tristesse la submergeait, laissant son cœur meurtri se débattre dans les vagues de la détresse.Et plus rien Aïcha s'est évanoui, en voyant le corps sans vie de sa fille.

Les jours s'étaient mués en une souffrance insidieuse, tourbillonnant autour d'elle comme des ombres funestes. Contrainte par une cascade de malheurs, Aïcha avait été contrainte de suspendre ses activités professionnelles pendant deux longs mois après le mort tragique d'Adiza, le voile du chagrin enserrant son être meurtri.Pour soulager le fardeau de sa mère éplorée, Zeinabou, la fille attentive et dévouée, avait tout mis en œuvre pour lui apporter un réconfort, une ancre fragile dans le tumulte de son chagrin.

Un matin, alors que les cieux semblaient plus sombres que jamais, le téléphone retentit, brisant la quiétude oppressante de la demeure endeuillée. Aissata, la fille aînée d'Aïcha, appelait à l'aide, sa voix tremblante révélant l'horreur de son calvaire. Les mots se heurtèrent à l'étau de l'indicible, alors qu'Aissata, victime des sévices de son mari, s'éclipsa dans le néant, abandonnant sa mère désorientée à ses pensées tumultueuses.

Tandis que le douloureux écho de cette conversation hantait encore les murs, un coup retentit à la porte, transperçant le silence oppressant. Une silhouette se dessina dans l'embrasure, tenant un nourrisson frêle dans ses bras. Les traits de la femme se mêlaient à l'éclat de la miséricorde, révélant une énigme poignante.

 

-C'est Maria qui m'a confié ce trésor avant de rejoindre l'au-delà  murmura la femme, tendant le bébé à Aïcha

 Le regard empreint de compassion. Une lettre, portant le sceau de l'urgence et du secret, accompagnait le petit être, dévoilant les douleurs inavouées de Maria.

- Maman,ma pauvre petite maman,je sais bien que mon départ t'as causé énormément de souffrance mais cette souffrance est minime par rapport à celle que je t'aurai infligée si je t'avais annoncé que j'avais un cancer et que je suis enceinte. ce bébé est ton petit fils, chérit le comme si c'était ton propre fils et fais en sorte qu'il ne suive pas le même chemin que moi.

Une dernière chose, maman j'ai découvert récemment que Abdoul Raouf était en prison.

Je suis navrée de t'avoir tant fait souffrir maman.

C'étaient les dernières paroles de Maria, une nouvelle tragédie vient encore s'abattre sur la famille d'Aïcha , elle vient encore de perdre une de ses filles.

La journée avait commencé avec le poids de la douleur et de la souffrance, mais elle avait aussi apporté avec elle une lueur d'espoir, incarnée dans le doux visage de ce bébé et les mots déchirants de la lettre de Maria. Le destin avait jonglé avec les émotions, mêlant tragédie et miséricorde dans un tourbillon d'émotions complexes. Aïcha se retrouve aujourd'hui face à un chemin incertain, entre la tourmente et la lumière, portant en son sein le fardeau des souffrances de ses proches, mais aussi le doux fardeau de l'amour et de la rédemption. C'est le commencement d'un nouveau chapitre dans l'histoire de la famille d'Aïcha, où les épreuves se mêlent à la compassion, elle sait maintenant où trouver son fils,mais un désespoir s'empare d'elle car elle ne sait pas encore où se trouve Aissata.

Le soleil se levait à peine lorsque Aïcha se lance dans une quête désespérée, à la recherche d'un avocat qui pourrait, d'une quelconque manière, faire libérer son fils, Abdoul Raouf.

En effet depuis que Maria lui a fait part de cette nouvelle, Aïcha s'est rendu immédiatement à la prison pour voir son fils,les retrouvailles n'ont pas été des plus chaleureuses car Abdoul Raouf ne voulait pas voir sa mère triste à cause de lui mais Aïcha lui dit qu'une mère ne renie pas ses enfants peu importe le degré de leurs fautes.

Hélas, les espoirs se sont rapidement éteints, car la dure réalité est tombée tel un couperet : Abdoul Raouf avait commis un vol, un acte qui l'a conduit à être condamné à deux ans de prison ferme.

L'avocate Marietou n'a pas réussi à lui trouver des circonstances atténuantes, Aïcha était quand même soulagée car elle pourra venir rendre visite à son fils .

L'avocate touché par toutes les tragédies auxquelles Aïcha a fait face lui propose de devenir membre de son ONG. Elle a vu en elle non seulement une mère meurtrie, mais aussi une femme forte, capable de surmonter les épreuves de la vie et d'en ressortir grandie. Elle a cru en la force intérieure, en la capacité à transformer la douleur en action d'Aïcha, pour l'avocate ,Aïcha pourra être une source d'inspiration pour toutes les femmes.

 

Cette proposition a laissé Aïcha perplexe, car pour l'instant, son esprit est uniquement concentré sur une seule et unique pensée : retrouver sa fille Aissata, coûte que coûte. Son cœur s'emballe à l'idée de la séparation brutale, du vide laissé par l'absence de son enfant.

 

-Je vais prendre le temps de réfléchir à cette proposition, à cette opportunité de transformer ma souffrance en espoir.

Peut-être que cette nouvelle voie me permettra de panser mes blessures, d'apporter un sens à toute cette tourmente. Pour l'heure, je garde le regard fixé sur l'horizon incertain, le cœur serré par l'absence de ma fille chérie, mais la volonté farouche de la retrouver, quoi qu'il en coûte. Répondit Aïcha

- Je vous comprend madame Aïcha, sachez que vous n'êtes pas seule dans ce combat je vous apporterai toute l'aide dont vous avez besoin vous pouvez compter sur moi

- Vous ne savez pas à quel point cette nouvelle me réjouit murmura Aïcha

Une lueur d'espoir dans un océan de drames. Demain est encore un mystère à dévoiler, mais Aïcha choisit de l'affronter avec courage et foi en un lendemain plus lumineux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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