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Fils entremêlés

Titre : Fils entremêlés

(Roman)

<<  La femme est une créature divine, humaine qui a plusieurs dons et un poids dans la société. Elle crée, elle donne et peut détruire. On a tous une histoire qui dépasse l’entendement. La vie pour certains c’est une bénédiction, un chemin plein de fleurs et semé de quelques petits herbes tandis que pour d’autres c’est un chemin parsemé d’épines et de ronces >> .

 

 

 

Chapitre I

Ce jour là, il faisait sombre dans le ciel. Pas l’ombre d’un seul nuage dans le ciel. Le vent qui soufflait dégageait une odeur d’argile et  transperçait la peau. L’on n’entendait plus aucun cri d’oiseau. Le  vent ravageait tous sur son passage. Tous les fenêtres et portails étaient fermés. Il y avait eu une panne d’électricité . Martilde, une femme de la quarantaine et ses neveux s’étaient agglutinés autour d’un lampion suite à la coupure de l’électricité. Elle observait ses neveux qui venaient de lui conter une histoire. L’aînée des enfants, lui demanda de leur conter une histoire. Martine la regardait, toute pensive. Elle sourit dans le coin de ses lèvres et leur dit de l’attendre. Elle rentra dans sa chambre et reviens avec un album de photo. Elle leur montra ses anciennes photos. Soudain, , le ciel émit un grondement de tonnerre et la pluie commença à goutter.  Martilde leur conta une histoire et les envoya dormir.  Mais l’aînée était revenu la voir, avec un air curieux.

-          Ma tante , je voudrai que vous jetiez un coup d’œil au contenu de mon histoire. J’ai fais un récapitulatif de votre histoire que je lirai à l’école demain. Je voudrai vous le lire demain à l’école.

Le lendemain Doriane se tenait les membres du Jury du concours d’écriture et les élèves de l’établissement. La salle est très vaste et accueille au minimum deux cents personnes . Elle est bien aérée et ses fenêtres permettaient d’avoir une vue parfaite sur l’extérieur.  Doriane sentait les yeux de plus de deux cents personnes sur elle , tel des armes pointés sur sa tempe. Elle prit une profonde inspiration et demanda à ce qu’il y ait de silence jusqu’à la fin de son histoire.

« Je m’appelle Martilde , j’ai  trois frères aînés et une petite sœur. Je vis avec ma mère au Sénégal, depuis ma naissance. Mon père, ne contribue pas à notre éducation. Il nous a abandonné depuis la naissance de ma petite sœur, soit  quatre ans après ma naissance. Mon frère aîné me dépasse de six ans, le deuxième de quatre ans et le troisième de deux ans. Ma mère quand à elle, est la démonstration parfaite d’une amazone. C’est la seule personne qui réussit à me faire peur. Professeure de français, elle est une femme très riche , très cultivée et riche. Nous vivons dans une agglomération de villas depuis notre naissance. Ma chambre est bien espacé et constitué d’un lit de trois places. Le jardin de notre maison est constitué de fleurs d’une part et d’une série de plants d’épices d’autre part. Nous sommes nés d’une femme riche mais nous avons appris à vivre comme les personnes modestes. La routine chez nous était de ne toucher à la viande que si on est autorisé. Alors que nous vivons dans une zone situé non loin de la forêt. Mon passe temps préféré, c’était la bagarre chaque vendredi soir. Je me battais à la place de mes amies à la sortie des classes et juste arrivée à la maison, je me faisais battre par ma mère. Elle me battait jusqu’à mettre son pied sur mon cou en disant que je ne vais pas la tuer. Après quoi, elle me soignait. La phrase que j’adorais lui dire était que je ne me marierai pas et au diable si je faisais d’enfants. Je ne savais pas ce que je disais à l’époque.

  Notre maison était surnommé la maison de l’abondance. La nourriture, n’y manquait jamais. Voyageurs , visiteurs trouvaient toujours de quoi manger.

Après la bagarre, j’adorais apprendre, lire et surfer sur l’ordinateur du bureau. Ainsi j’ai découvert Facebook. Sur lequel, j’ai rencontré Gérémie. Il me dépassait de trois ans. C’est un togolais comme moi. La différence est qu’il vit au Togo. Il m’a permis de me séparer un peu de la bagarre . J’écrivais avec lui depuis mes dix ans jusqu’au jour où la catastrophe se produisit.

Ma mère, ma chère mère m’a quitté à mes douze ans . Je me persuadais que c’était un rêve . À la veille, elle m’avait demandé de prendre soin de mes frères et ma sœur . J’étais hors de moi. Je ne savais quoi faire. Je me demandais qu’elle serait la suite. L’avocat de ma mère confia les dossiers les plus intéressants de ma mère à mon tuteur . Et nous, ils ont décidé à ce que nous rentrons sur le Togo. Notre pays d’origine. J’avais perdu toute joie, comme si quelque chose était arraché sur mon corps. Je voulais que ça soit un rêve mais non c’était la réalité. Ma mère ne vit plus et j’irai rejoindre mon irresponsable de père . Il venait très rarement nous voir donc nous n’avons aucun attachement  pour lui.

Deux semaines après les obsèques, nous primes l’avion pour le Togo. Ma petite sœur était adossé à moi et moi j’étais dans les nuages en pensant à comment je passerai ces années à venir. Des larmes coulèrent de mes yeux. Je quittais mon pays natal sans ma mère.

Après quelques heures, nous descendîmes à l’aéroport de Lomé la capitale du Togo. Il y a deux oncles qui sont venues nous chercher pour nous emmener chez notre père. Nous sommes rentré ainsi dans notre maison familiale paternelle. Je pensais que ce serait comme au Sénégal, mais hélas ce n’est qu’une pauvre maison. Mon père n’a que deux chambres salon dans la maison. Je sentais déjà la pauvreté à plein nez.  

Et dans tout ça, mon père avait une femme.  Je ne voulais pas y croire mais c’était vrai. Le soir de mon arrivée, je fis un rêve où ma belle mère me menaçait de me tuer si on faisait trop dépenser son mari.  Je me réveillai en sursaut . Le lendemain en l’absence de notre père, elle nous maltraitait. Puis un jour, je lui dis :

-          Si tu continues ma mère te frappera dans ton sommeil !

-          Qui ? Celle qui est morte ?

-          Oui elle-même .

Le lendemain elle se réveilla avec des traces de lanière sur son corps.  Elle m’a surnommé sorcière et c’est ainsi que nous passâmes le reste de notre séjour.

Nous avons passé deux ans avec notre jusqu’à ce qu’il ne décide de nous séparer. Mes frères étaient envoyés chez un oncle, ma sœur et moi sommes resté chez notre père. Mes frères et nous, nous nous voyons très fréquemment.  Puis un jour, un de mes frères vient m’annoncer qu’il a rencontré mon ami du net. Automatiquement j’ai dis le nom et ils ont confirmé. Ils lui avaient dit qu’ils ont une sœur qui s’appelle Martine et donc connaissant leurs origines et leur nom de famille, il s’est rendu compte que c’était sa correspondante du Sénégal  . Mes frères ont programmé notre rencontre. C’était un lundi soir , dans les vacances que nous nous sommes rencontrées. J’étais dans ma quatorzième année.  Gentil est un garçon très beau avec un peau d’ébène. Il vient d’une famille riche. Moi  j’avais la peau bronzé et de longs cheveux. Gentil me regardait venir, il était comme hypnotisé. Moi j’avais un sourire au coin de mes lèvres. Quelque chose de merveilleux m’arrivait après la mort de ma mère. Mes frères avaient organisé des jeux pour nous tous, nous nous sommes mis a l’œuvre. Notre maison est situé au bord de la plage,  Gentil et moi nous promenons les mains dans les mains quand il venait. On se racontait nos peines et nos joies. Mais chaque fois que je le voyais, une joie me remplissait. Je connaissais presque toute sa famille, car ils ont une maison situé non loin de chez nous. C’était leur maison de vacances. Un jour il m’invita à son anniversaire. C’était le jour du décès de ma mère. Je n’avais pas la joie en moi ce jour là . Je voulais bien rendre ce jour harmonieux mais je n’y parvenais pas . Mes frères m’ont forcé à bien m’habiller et les accompagner . J’avais porté une robe beige avec des souliers de la même couleur. J’ai fais un chignon avec mes longs cheveux qui me dépassait les épaules. Et j’ai accompagner mes frères. Lorsque je fis mon entré dans leurs salons, tout le monde s’était retourner. Il s’est accouru pour me prendre par le bras. Il m’attira dans le jardin pour que nous discutions mais moi je ne faisais que pleurer. Car je ne me rappelais que de ma mère étalé sur le lit mortuaire. Il m’attira dans ses bras et me fit une bise sur mma joue droite et sur mon front. Et murmure :

-          Que j’aime Martilde !

Je me mis à rire aussitôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Chapitre II

Par un soir des vacances des fins d’année de mon brevet d’Études, je venais à un petit pic-nic organisé par Gentil et ses amis. J’étais dans un pantalon de soie et une chemisette de la même tissu. Je rigolais avec eux comme si je n’avais aucun soucis. Et Gentil demanda à ses amis de l’écouter :

-          Martilde, je te connais depuis longtemps. Et pour te dire vrai j’ai toujours voulu avoir une place dans ton cœur, veux tu être ma petite amie ?

Mon cœur battait à une vive allure que je ne comprenais pas. Et j’ai su que c’est ce que je voulais. Je lui ai dis de me donner du temps. Nous étions en début juillet, je fêtais mon anniversaire en août.

Je venais d’avoir mes quinze ans. Je faisais la classe de seconde .  Vu que j’étais dans un autre pays, j’ai du reprendre la classe de sixième ici au lieu de la quatrième . J’ai finalement accepté de sortir avec Gentil , un mois après mon anniversaire . Nos rencontres se limitaient qu’aux bisous. Parfois, quand je finis vite les cours , je vais rendre visite à sa famille.  Toute la famille m’aimait bien . Tout allait bien jusqu’au moment où, la femme de mon père avait réussi à monter mon père contre moi. Il m’envoya vivre chez ma cousine qui avait presque l’âge de ma mère. Elle est nanti mais pas comme ma mère. Sa maison est un simple villa, parsemé de fleurs roses. Mon père estimait qu’il ne pouvait plus prendre soin de nous. Et venait même prendre des provisions chez ma cousine. La maison est situé au centre de Lomé, non loin de celle de Gentil. Elle est constituée d’un espace réservé au garage. Ma chambre à moi, est un quatre mètres au carré. On me présenta à ma cousine, elle me fit un sourire. Dans les trois premiers mois , j’étais traité comme une reine. Elle me procurait toutes les soins qu’il me fallait. Elle discutait même avec moi. Puis un jour, je lui demandai le petit déjeuner pour aller à l’école qui était à 8km de chez moi et elle me répondit :

-          À partir d’aujourd’hui tu devrais apprendre à économiser . Je ne suis pas votre conteneur d’argent. Tiens ces 200 Francs.

J’avais les larmes aux yeux,   Elle parle comme si ce n’est pas elle qui vidait mes économies.

Le soir venu, j’étais parti la saluer et je reçus une réponse froide. Jusque là je ne comprenais pas dans quoi j’étais. Elle avait une multitude de domestique et pourtant je n’avais pas le droit de me retirer pour quelques minutes. Parfois c’est moi qui préparait pour eux tous. Je suis parti à la cuisine afin de les aider dans leurs tâches. Chaque jour, ma cousine me trouvait quelque chose à faire. Notre situation devenait de pire en pire, nous étions dépendant de notre cousine. Alors  je décidai en classe de première, juste après mon probatoire de laisser les études et d’apprendre le stylisme modélisme. Déjà je vendais des crêpes dans des établissements privés quand je n’ai pas cours. J’étais parti voir Gentil pour lui expliquer la situation.

-          Martine, je ne te laisserai pas faire cela m’a répliqué Gentil.

-          Chéri, c’est le seul moyen qu’il me reste.

-          Je te dis que non. Ma mère t’aidera. Elle me l’a promis.

-          Je suis sincèrement désolée. Je ne peux pas vous faire endurer cela.

La conversation était transformé en une dispute. J’ai dû quitter leur maison en pleurs. Je me demandais pourquoi Gentil ne voulait pas me comprendre  . Je suis rentrée directement chez moi avec la ferme résolution de commencer le stylisme la semaine qui suit. J’étais dans ma dix- septième année. Je savais qu’avec quatre ans au maximum je pouvais terminé mon apprentissage . Je n’avais pas accès au téléphone portable. Gentil ne m’envoyait plus de lettres. J’ai supplié ses amis de lui parler en ma faveur. Nous restâmes sans contact pendant trois mois. Et c’est un jour, un samedi que je revenais de mon atelier que je l’ai aperçu. Il était adossé à un arbre , le regard braqué sur moi. Il me regardait sans détourner son regard. Je  sentais mon cœur qui battait à vive allure. Je marchais jusqu’à son niveau et il me prit dans ses bras.  Je pleurais déjà. Il m’a serré encore plus fort et me demanda de l’excuser. J’ai passé plus d’un quart d’heure dans ses bras . Nous réglâmes nos différents. Puis nous nous fîmes des promesses .

Tout continua normalement.  À mes dix – huit ans , nous célébrâmes mon anniversaire avec mes collègues de travail. Nous fîmes même une photo de couple. Ma cousine n’était au courant de rien, tout était organisé entre un de ses neveux et moi. Mais elle finit par soupçonner que j’avais un petit ami. Je le su très tardivement.

Je venais de boucler trois ans de formation, j’avais donc vingt ans. Je revenais de l’église, un mercredi soir quand j’entendis des pas de deux garçons  derrière moi . Ils criaient . En m’appelant par Sylvie. Je continuais ma route quand ils multiplièrent d’ardeur :

-          Sylvie, pourquoi toi tu nous fais toujours ça ?  À chaque fois que nous t’appelons c’est ce  que tu nous fais.

Je me suis retourné pour qu’ils voient que c’est pas leur Sylvie. Ils écarquillèrent les yeux quand ils me virent.

-          Ce n’est pas vrai. Comment Dieu peut créer deux personnes si identiques ? Si Sylvie n’était pas notre amie d’enfance, nous aurons pu dire que vous êtes sa sœur cachée. Excusez nous beaucoup.

Je leur dis que ce n’est pas grave puis je continuai mon chemin avec pleines d’interrogations dans ma tête. Qui est cette Sylvie ? Comment pourrait -t-elle me ressembler ?

Un dimanche à la sortie de la messe  , je sortais de l’église quand je tombais nez à nez avec une fille qui me ressemblait comme deux gouttes d’eau. Je clignais mes paupières  et me disais que sûrement c’était un rêve. Mais non, elle était devant moi et me dévisageait aussi. Nous avons la même taille, la même corpulence. La seule différence est qu’elle était légèrement blanche que moi. Et légèrement courte que moi. Elle était venu me saluer et m’avait proposé d’être son amie. J’ai accepté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre III

Deux mois passèrent après notre rencontre, je la voyais rarement. Autrefois ma cousine avait redoublé sa surveillance. Je ne voyais plus Gérémie.  Un vendredi soir, j’entrepris d’aller voir Gérémie. J’avais terminé un peu tôt le boulot ce jour là .Il réside dans une maison à deux étages. Quand il m’aperçoit à travers la fenêtre, il est descendu directement pour m’ouvrir la porte. Il m’amena  directement dans sa chambre. Il me regardait d’une manière un peu étrange, ses doigts parcouraient ma joue gauche. Il rapprochait lentement ses lèvres des miennes. Puis il m’embrassa tendrement. Il passa ses mains sur ma peau  , des frissons me parcouraient. J’étais hors de moi jusqu’au moment où je remarquai , que j’étais à moitié nue. Je l’arrêtai net. Malgré cela, il ne voulait pas céder . Je le poussai donc et lui dit que je ne suis toujours pas encore prête. Il se mit dans une colère noire . Et ce n’est pas la première fois que nous nous disputons sur ce sujet.  Cette fois-ci, il était vraiment en colère. Je quittais sa chambre lorsque je remarquai une photo , bien cadré posé sur sa table. Je m’approchai pour bien voir la photo qu’il courait pour cacher la photo. Je le regardais surprise. Je suis descendu de sa chambre, elle est situé au premier étage. Sa sœur me rencontra au salon et prit de mes nouvelles. Sa dernière phrase m’a fait sursauter en même temps.

«J’ai vu ta photo que Gentil a mis dans sa chambre. C’est très jolie»

-          Ma photo ? Il ne met jamais ma photo sur la table. Le visage de Sylvie me traversa l’esprit.  Je me disais que ce n’est pas possible . Je suis remonté à l’étage. Je suis parti directement l’affronter.

-          Dis moi, c’est la photo de qui tu avais mis sur ta table ? Dis – le moi !  Il me regardait sans me répondre. Je criais, je vociférais au point où il cria

«merde ! D’accord je vais te le dire. Je sors avec elle. C’est mon autre petit amie ».

Je le regardais hébétée. Je sentais une décharge sur mes épaules. Je ne savais pas comment je trouvais la force pour lui demander de me dire pourquoi il m’a fait ça ? Comment ils se sont rencontrés ?

-          Je  l’ai rencontré un jour après la messe du dimanche. J’étais à ta recherche quand ta cousine , la grande chez qui tu es me l’a indiqué pensant que c’était toi. Elle m’avait dit que tu es venu après elle et que sûrement c’est toi qu’elle a vu.

J’avais tout compris. Donc elle savait que nous nous voyons et elle a fait les enquêtes pour me trouver une remplaçante auprès de l’homme que j’aimais.

-           Au début, je ne voulais pas sortir avec Sylvie. Mais j’étais devenu très proche d’elle. À chaque fois que je t’attendais à notre point de rendez- vous, je la voyais passer. Nous étions devenu très proche. Puis nous avons couché ensemble une fois, j’avais pris sa virginité. Et finalement nous avons fini par sortir ensemble. Elle est encore plus compliqué que ce que je pensais.  Je t’aime mais je l’aime aussi.  Je demanderai la main de la première qui tombera enceinte de moi parmi vous .

Je le regardais comme s’il était un montre. Je suis sorti en courant de sa chambre. Ses sœurs m’appelaient mais moi je filais.  J’ai couru jusqu’au service du neveux de ma cousine. C’est un photographe. Ses employés l’ont demandé de venir voir sa sœur . Il m’amena directement loin des regards. Je fais l’effort de lui raconter ce qui s’est passé. Et il me dit :«pleure Mathilde ! Pleure ça fait du bien»

Le soir quand je rentrai a la maison, je trouvai  ma cousine au téléphone. Elle sursauta à ma vie. J’avais tout compris. Je la saluait et commençai la routine de la soirée. J’ai décider de ne plus revoir Gentil. Je ne passais plus devant sa maison. Ce qui m’importait le plus était mon diplôme. Deux ans plus tard, j’étais diplômé et exerçait déjà. Et ce ne fut qu’un samedi soir pendant que j’étais parmi les dernières à quitter mon boulot, il vint en personne me voir. Je le regardais comme si rien ne s’était passé il venait m’informer de ses fiançailles. Ainsi , il m’envoyait du courriel pour me saluer. Finalement, comme je ne manifestai plus l’envie de retourner avec lui, il vient me dire d’être présente le jour de son mariage. Et je devrais me lever quand le prêtre demandera qui est contre le mariage. Et il renoncera à épouser sa fiancée . Je lui dis d’accord. Le jour de la dot de Sylvie, ma cousine avait ouvert un whisky. Je la regardais faire.  Mes collègues se vantaient de la robe qu’elles allaient me coudre, afin que je sois plus belle que la mariée. Je les regardais papoter entre elles.  

Le jour du mariage, je m’étais faite belle. J’avais porté ma plus belle robe. Je montai dans un taxi direction aéroport. J’avais un voyage d’affaire à effectuer sur la Tunisie . J’eu reçu plusieurs appels en absence ce jour là.  On m’a raconté plus tard qu’il m’a cherché après le mariage et avait même pleuré. J’ai passé le reste du temps à faire progresser mes activités. Je parvenais à envoyer d’argent à mes frères et ma sœur.

Deux ans après, je fis la rencontre de Gaston avec qui j’ai fais deux ans de relation. Nous étions bien assortis. C’était un comptable et fils d’agriculteur.  Le jour qu’il est venu demandé ma main, comme réponse ma cousine lui a répondu :

-          Depuis quand l’enfant d’un pauvre vient demander la main d’un enfant de riche ? Elle le chassa de la maison. Moi, comme il est de coutume, je n’avais mon mot à dire quand un aîné parle.

Je voyais ma chance de me marier s’envoler une fois encore. J’étais devant le portail , je me demandais s’il faut que je fugue pour aller chez mon fiancé ? Ou s’il fallait que je le laisse partir. »

 

 

Doria coulait les larmes à la fin de la lecture. Les autres élèves étaient impatient de connaître la suite de son histoire. Mais son regard était dirigé vers l’entrée de la salle. Sa tante était là, elle lui souriait.

 

 

FIN

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